05 octobre 2008

Passage raté

Vous avez raté votre passage ! vous avez raté votre passage ! répétait l'agent de la RATP derrière la vitre sur laquelle j'avais exprimé mon courroux de ne pouvoir accéder au service auquel me donnait droit le titre de transport valable que j'avais introduit dans la fente adéquate .

Pas content d'avoir été dérangé , il tournait vers moi l' écran de l'ordinateur auquel il avait demandé de confirmer la sentence : mon incompétence à me servir de ce petit bout de carton .

Une maman , une poussette , le bébé qui va bien avec la poussette, avaient également raté le passage . Je regardais avec concupiscence tous ces sacs qui, par simple frôlement sur la borne , ouvrait le portillon .

Cette semaine je ratais deux passages dans des stations de métro et RER différentes .

Rater son passage ce n'est pas si grave, seulement voila sauter ce n'est plus possible Jacques , il y a des portillons très hauts qui ne permettent plus de le faire . Encore souple et svelte , vous pouvez ramper mais bon cela fait un peu entraînement de combat .

Alors merci à ceux qui me tiennent le portillon , certes un rien soupçonneux , pour que d'usager incompétent , je puisse être cliente de bonne foi .

Je recommande tout particulièrement le passage deux portes en gare bibliothèque François Mitterand , si vous restez coincé il dit "mettez votre ticket" inlassablement , c'est gai mais pas varié !



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Découverte extraordinaire de ma part : Le métropolitain parisien est équipé de capteurs qui détectent automatiquement ceux qui ne le fréquentent que TRES occasionnellement. Ma dernière expérience le prouve : voulant sortir de la ligne 14, à St Lazare, le portillon me refusa obstinément le passage. La régie parisienne voulait-elle me garder, quelque temps, en raison de ma piètre fréquentation ? La sympathie que je lui inspire est-elle si forte qu’elle à peine à me laisser la quitter ? L’indice de fréquentation, à cette heure creuse (16h), justifiait-il que je restasse encore quelques minutes, afin d’améliorer la statistique ? Toujours est-il qu’il me fallu déclancher ma balise Argos pour que l’on vînt me délivrer des griffes de ce monstre souterrain.

Anonyme a dit…

Très confortable le sas de la BNF, on peut même être à deux et comme les agents RATP ne sont pas toujours présents , la situation peut durer un certain temps .